- Est-ce que les résultats du programme AKER seront au rendez-vous en 2020 comme vous l’annoncez ?
- Le programme AKER s’échelonne sur 8 ans (2012-2020). N’est-ce pas un peu court pour obtenir des résultats tangibles ?
- L’objectif de doubler le rythme annuel de croissance du rendement de la betterave n’est-il pas trop ambitieux ?
- L’objectif chiffré de 4 % de progression de rendement en sucre/hectare est-il précis ? réaliste ?
- Vous vous fixez comme objectif de doubler le rythme de croissance annuelle du rendement en sucre/hectare. N’y a-t-il pas d’autres critères de recherche que le rendement ?
- La filière betterave a toujours été réputée dynamique. Que va apporter de plus le programme AKER ?
- Le programme AKER a-t-il une réelle dimension internationale ?
- Le budget du programme AKER, moins de 20 M€ sur 8 ans, n’est-il pas maigre par rapport aux budgets actuellement consacrés à la recherche par les différents semenciers ?
- A qui appartiendront les résultats du programme AKER ?
- AKER n’est-il pas là pour masquer l’absence de recherche sur les OGM en betterave ?
- Comment le programme AKER peut-il être reproductible pour d’autres espèces comme vous l’annoncez ?
- Y a-t-il des projets concurrents dans le secteur de la betterave ?
- Est-ce Florimond Desprez ou SESVanderHave qui intervient dans le programme AKER ?
- Vous annoncez avoir sélectionné 15 plantes représentatives de la variabilité génétique de la betterave. 15 plantes, est-ce suffisant ? Cela paraît tellement simple qu’on peut se demander pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ?
- Le programme AKER peut apparaître comme un moyen détourné de consolider les structures de développement existantes en termes de financement. Qu’apporte le programme AKER aux industriels du sucre en particulier ?
1. Est-ce que les résultats du programme AKER seront au rendez-vous en 2020 comme vous l’annoncez ?
Le programme AKER se terminera en 2020 comme prévu mais, si certains résultats s‘exprimeront avant, les principaux se manifesteront au-delà de cette échéance. En effet, AKER produit déjà des outils et des méthodes qui sont et seront utilisées d’ici la fin du programme. Certains matériels génétiques ou certaines méthodes (sélection génomique) pourront porter leurs fruits d’ici 2020.
En revanche, les premières variétés bénéficiant de la diversité allélique extraite des ressources génétiques exotiques arriveront plus tard. Il faudra associer plusieurs variabilités utiles repérées dans différents matériels génétiques pour construire une variété ultra performante. Enfin, il faut tenir compte du fait qu’il y a besoin de plusieurs années pour inscrire une nouvelle variété en France selon les étapes officielles (2 ans d’inscription et souvent 3 ans de recommandation).
La sélection demande du temps, mais le programme AKER raccourcira les délais. Rappelons que l’objectif d’AKER est surtout de se donner les moyens, en fin de programme, d’accélérer le rythme du progrès génétique tout en assurant un réservoir de variabilité utile le plus important possible. Demain, il faudra répondre à des objectifs nouveaux (ex. apparition d’une nouvelle maladie, nouvel impact réglementaire, nouveau débouché…) en le moins de temps possible. L’objectif du programme AKER est de diminuer par deux ce temps de « réactivité ».
2. Le programme AKER s’échelonne sur 8 ans (2012-2020). N’est-ce pas un peu court pour obtenir des résultats tangibles ?
Le programme AKER est un vaste programme qui s’inscrit dans la durée. Il ne doit ni décevoir, ni lasser. Le calendrier de travail est scrupuleusement respecté selon le planning établi au départ. Le programme AKER fournira au terme de la période des 8 ans les moyens d’obtenir des variétés plus performantes, plus adaptées aux contraintes de production et aux conditions du marché. Mais il faut du temps pour y parvenir. Rappelons que le projet initial était d’une durée de 10 ans et qu’il a été réduit à la demande de l’Etat pour cause de financements. Cela dit, AKER produit également, et ce dès maintenant, des connaissances, des outils et des méthodes nouvelles, et contribue à renforcer les liens entre la recherche et l’enseignement, de manière à former les chercheurs de demain.
3. L’objectif de doubler le rythme annuel de croissance du rendement de la betterave n’est-il pas trop ambitieux ?
Les rendements en sucre de la betterave ont déjà été multipliés par plus de vingt, passant à l’origine de la culture en 1811 d'une production de 750 kg/ha de sucre brut à plus de 15 000 kg/ha de sucre blanc, moyenne française actuelle. L'amélioration des rendements durant les dix dernières années est déjà deux fois plus élevée que durant la décennie précédente.
Les rendements de la betterave à sucre sont supérieurs à ceux de sa compétitrice, la canne à sucre, mais les charges de production peuvent être améliorées. Une croissance supérieure des rendements, objectif du programme AKER, devrait permettre de baisser considérablement ces coûts et d’assurer à la betterave une plus grande compétitivité par rapport à la canne. Si l'on tient compte de nos premiers résultats obtenus en génomique, il semble raisonnable de pouvoir accroître le taux de progression actuel. Le doubler semble a priori un véritable défi. Mais nous pouvons, face aux résultats observés chez d'autres plantes modèles, croire en la découverte de nouvelles régions génomiques (QTLs) liées au rendement en sucre présentes dans une ressource génétique plus large.
4. L’objectif chiffré de 4 % de progression de rendement en sucre/hectare est-il précis ? réaliste ?
Nous avons toujours dit que le programme AKER permettrait de doubler le rythme de croissance annuelle du rendement en sucre/hectare, et nous le maintenons. S’agissant de + 2 % de croissance annuelle actuellement, ce chiffre est variable d’une situation à une autre. S’agissant de + 4 %, cette estimation est réalisée d’après les données de la sélection animale. Nous ne connaissons pas non plus la dynamique de progression de + 2 à + 4 % dans le temps, mais nous pensons que le changement climatique contribuera positivement à ce résultat en lien avec les progrès permis par la génétique. Notons enfin que le doublement de la progression du rendement n’est pas le seul objectif du programme AKER. Celui-ci s’intéresse également aux nouvelles maladies, aux conditions de stress, etc. qui vont améliorer et sécuriser le rendement. On peut parler de variétés aux grandes capacités d’adaptation (fitness en anglais).
5. Vous vous fixez comme objectif de doubler le rythme de croissance annuelle du rendement en sucre/hectare. N’y a-t-il pas d’autres critères de recherche que le rendement ?
Le rendement en sucre/hectare est la résultante d’un certain nombre de critères de sélection. Par conséquent, le programme AKER va s’intéresser à toutes les composantes du rendement. Qu’il s’agisse de la précocité de levée permise par la résistance au froid de la graine, de l’adaptation de la plante aux conditions sèches en cours de végétation, de la résistance aux maladies par le biais des gènes de tolérance, de l’absorption et de l’optimisation de l’azote dans le cycle de végétation, etc. L'objectif est d'être plus productif, mais aussi de l’être dans un maximum d'environnements différents et avec le minimum d'intrants.
6. La filière betterave a toujours été réputée dynamique. Que va apporter de plus le programme AKER ?
Il est vrai que la betterave est une culture vertueuse grâce au travail de longue haleine fourni par la recherche, à la remarquable adaptabilité de la plante, à la technicité des agriculteurs et à la qualité des organisations professionnelles de la filière. Néanmoins, le programme AKER permettra de créer une rupture par rapport au passé aux plans du génotypage (analyse des génomes), du phénotypage (évaluation des caractères) et du traitement des données (bio-informatique). De sorte que la betterave va pouvoir reprendre de l’avance et se retrouver dans le peloton de tête des plantes cultivées aux côtés du maïs.
La force du programme AKER réside dans son caractère collectif, qui permet de faire collaborer les différents partenaires, de créer de nouveaux outils et de nouvelles méthodes, de publier dans les revues scientifiques, en un mot d’accélérer la recherche par la puissance collective.
7. Le programme AKER a-t-il une réelle dimension internationale ?
Le programme AKER a une vocation française puisqu’il est porté par 11 partenaires publics ou privés français et qu’il a pour ambition d’améliorer la compétitivité de la betterave en France. Cela dit, le programme AKER a également une dimension internationale pour différentes raisons : il a pour ambition de renforcer la compétitivité de la betterave par rapport à la canne, dominante au plan mondial même si la betterave à sucre est cultivée dans une cinquantaine de pays, il scrute les ressources génétiques en provenance du monde entier pour élargir la variabilité génétique et il a instauré un comité scientifique composé de 5 scientifiques français auxquels s’ajoutent 5 scientifiques étrangers reconnus pour leur compétence et leur approche internationale en matière de recherche betteravière.
Des projets de collaborations à l’international (Etats-Unis, Italie, Maroc…) sont en cours d’élaboration. Ils permettent d’utiliser les résultats déjà obtenus pour une meilleure sélection de la betterave à sucre au niveau des organismes publics comme l’USDA aux Etats-Unis, mais aussi d’autres filières comme celle de la betterave potagère. Par la compréhension des processus de domestication des betteraves sauvages vers les betteraves cultivées, nous comptons également trouver de la variabilité adaptative à d’autres environnements que ceux de la France, même si cette dernière est et restera notre priorité.
8. Le budget du programme AKER, moins de 20 M€ sur 8 ans, n’est-il pas maigre par rapport aux budgets actuellement consacrés à la recherche par les différents semenciers ?
Le budget de 18,5 M€ (dont 5 M€ d’aides publiques) consacré au programme AKER représente un investissement additionnel pour la recherche génétique en betterave grâce au support du Programme d’Investissements d’Avenir et à la synergie permise par le pool des 11 partenaires du programme. Ce budget est donc une chance supplémentaire à saisir pour le développement de la compétitivité de la filière betterave française.
Il est à noter qu’au-delà de ce budget « officiel », un certain nombre d’actions sont également financées sur fonds propres pour exploiter au mieux les résultats déjà obtenus et à venir.
9. A qui appartiendront les résultats du programme AKER ?
Chacun des 11 partenaires apporte ses connaissances, son savoir-faire, ses moyens dans un pool fermé. Cela dit, le caractère public du programme soutenu par l’Etat dans le cadre de l’Agence Nationale de la Recherche fait qu’une partie des résultats obtenus pourront être mis à disposition de tous, y compris les sélectionneurs de betteraves autres que Florimond Desprez. Un certain nombre de résultats ont d’ailleurs été mis en ligne et d’autres publiés. Les bénéfices de ce travail reviendront aux investisseurs/acteurs partenaires tels que décrit dans un accord de consortium signé en début de projet.
10. AKER n’est-il pas là pour masquer l’absence de recherche sur les OGM en betterave ?
Rappelons tout d’abord que les cultures OGM sont interdites en Europe, et donc en France. Le programme AKER est précisément un programme alternatif par rapport aux OGM. Il va permettre de travailler sur l’ensemble du génome de la betterave, et non sur de simples gènes d’autres espèces, spécifiques, n’appartenant pas à la betterave, comme c’est le cas avec les OGM.
La stratégie d'AKER tire pleinement connaissance de la génomique et de la connaissance des gènes. L'ambition est largement supérieure à celle des OGM qui ne se focalisent que sur des caractères bien précis. La stratégie OGM tire aussi parti de la variabilité inter-espèces, voire inter-règnes (gènes d'origine animale, mais aussi bactérienne, virale...). Dans le cadre du programme AKER, on se focalise sur la variabilité disponible dans les espèces du Genre Beta. Nous pensons que cette variabilité qui reste à exploiter est encore très grande, voire infinie dans ces combinaisons.
11. Comment le programme AKER peut-il être reproductible pour d’autres espèces comme vous l’annoncez ?
Le programme AKER utilise d’ores et déjà des outils et des méthodes de sélection connus ou extrapolables à d’autres espèces. On pense au marquage et au séquençage mais aussi aux méthodes d’analyse des génomes, aux techniques d’imagerie pour le phénotypage, à la sélection génomique pour les bovins, etc. On peut également espérer que la dynamique permettant d’obtenir de nouvelles variétés plus productives dans le cadre du programme AKER pourra être extrapolée à d’autres espèces végétales.
En effet, la betterave est une espèce au génome assez petit. On peut aisément imaginer d'extrapoler son étude à des espèces au plus grand génome et beaucoup plus complexe comme le blé. La particularité de la betterave réside aussi dans le fait qu’il s’agit d’une plante industrielle à racine et bisannuelle. Toutes les connaissances accumulées sur sa phase végétative, et en particulier sur la racine, son architecture, sa physiologie, etc… seront extrapolables à d'autres espèces dont les racines sont pivotantes ou moins faciles à observer. Quant à sa phase reproductrice, ses porte graine, sa physiologie de la floraison, ses graines… sont également autant de modèles pour d'autres plantes dont on cherche à améliorer ces caractères.
12. Y a-t-il des projets concurrents dans le secteur de la betterave ?
Au niveau de la betterave, le programme allemand Gabi a aussi des ambitions génomiques déclarées. Cependant, l'approche est différente et la place laissée à l'exploitation des ressources génétiques est moindre. La sélection génomique n'y est pas non plus développée de la même manière. D'une certaine manière, ces deux programmes, bien que traitant de la génomique, sont complémentaires. Les partenariats dans Gabi le sont aussi. La philosophie d'un partenariat public-privé est également de mise. L'avantage du programme AKER est clairement celui d'une filière nationale d'excellence où les scientifiques sont impliqués, mais aussi les acteurs tels que les planteurs de betteraves et les fabricants de sucre. Cette originalité permettra certainement d'aller plus vite. Des programmes internes aux sélectionneurs existent aussi mais de manière plus « confidentielle », et il nous est difficile d’en estimer la portée.
En outre, il ne faut pas sous-estimer les travaux réalisés sur la canne à sucre. Le génome est beaucoup plus complexe et les programmes sur la génomique sont pour la plupart des programmes entièrement privés (Monsanto, Syngenta...). Il est aussi difficile d'en connaître le contenu. On reste dans le cadre d’une compétition, mais la betterave a de nombreux atouts : son amélioration génétique a déjà prouvé qu'elle avait un plus grand potentiel de progrès (2 % par an contre 0,5 % pour la canne).
13. Est-ce Florimond Desprez ou SESVanderHave qui intervient dans le programme AKER ?
Le groupe Florimond Desprez se situe parmi les leaders mondiaux de la semence de betterave avec deux sociétés : Florimond Desprez et SESVanderHave. Depuis le rachat de SESVanderHave par Florimond Desprez en 2005, le groupe ainsi constitué a mis en place une seule plate-forme commune pour la recherche génétique en matière de betterave. Cette plate-forme vient alimenter le programme AKER pour le compte du groupe Florimond Desprez. Ce qui n’empêche pas les deux sociétés de développer des programmes et des actions qui leur sont propres.
Le programme AKER, placé sous la responsabilité directe de Florimond Desprez, semencier français, bénéficie bien entendu à la recherche betteravière unique des deux sociétés du groupe. La filiale SESVanderHave est entièrement dédiée à l'excellence de la recherche betteravière ; elle est, à ce titre, alimentée par AKER. Le choix de "placer" AKER de cette manière démontre, si besoin, la capacité du groupe à intégrer les progrès pour l'ensemble des espèces de grandes cultures travaillées (betterave fourragère mais aussi blé tendre, blé dur, triticale, chicorée, luzerne...). AKER est un programme de recherche sur la betterave, mais également générique.
14. Vous annoncez avoir sélectionné 15 plantes représentatives de la variabilité génétique de la betterave. 15 plantes, est-ce suffisant ? Cela paraît tellement simple qu’on peut se demander pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ?
En recherche, les idées ou résultats simples ne sont pas toujours faciles à développer et à transmettre. Il faut convaincre et la mentalité des chercheurs, quoiqu'innovante, éprouve souvent des difficultés à changer de paradigme. Dans sa simplicité, l'hypothèse AKER reste un pari. Pari gagné, résultat démontré maintenant après trois ans de travail, mais qui n'en reste pas moins une "révolution conceptuelle". Nous avons ainsi démontré que 40 plantes suffisaient pour représenter toute la variabilité des betteraves et 15 plantes pour représenter celle qui n’est pas déjà présente dans nos betteraves cultivées. La variabilité est aussi une notion que l'on exprime souvent en termes de combinaisons. AKER se concentre sur les éléments de cette variabilité.
Pour prendre une comparaison, si nous voulions représenter toute la variabilité des ouvrages écrits par l'homme, il faudrait d'immenses bibliothèques, autant d'histoires... Pour représenter la diversité des mots utilisés par les écrivains pour écrire ces livres, quelques-uns suffiraient cependant à réunir l'ensemble de ces mots. Les dictionnaires contiennent de 30 000 à 100 000 mots. La Bible, ouvrage complexe, contient 6 000 mots environ... et on peut la traduire en langage "basique" avec seulement 850 mots.
Le pari du programme AKER était d’obtenir le maximum d'allèles (formes des gènes) différents dans le minimum de plantes. On s'aperçoit que, si l'on ne tient pas compte des allèles très rares présents dans de rares populations, les allèles ne sont pas si nombreux que cela. Le défi sera de les comprendre (déterminer la signification, la valeur phénotypique) et de les assimiler par leur introduction (ou non) dans du matériel élite le plus performant possible, répondant aux exigences de plus en plus fortes de la filière (productivité, adaptation et respect des environnements, etc.).
15. Le programme AKER peut apparaître comme un moyen détourné de consolider les structures de développement existantes en termes de financement. Qu’apporte le programme AKER aux industriels du sucre en particulier ?
Le programme AKER reçoit des financements directs sous forme de subventions. Elles sont d'un montant total de 5 millions d'euros. La grande majorité de ces subventions est orientée vers les organismes publics mais aussi l'ITB, Institut Technique de la Betterave, organisme porté à parité par les planteurs de betteraves et les fabricants de sucre. L'apport de ces deux partenaires de la filière est important, équivalent à la subvention obtenue. C'est donc bien un effort de la filière qui est financé.
On ne peut pas parler de détournement : il a fallu tout d'abord concourir pour obtenir ces subventions. L'excellence du projet et une implication forte et synergique des partenaires ont permis au programme AKER d'être reconnu. Ensuite, AKER est un programme qui va profiter à l'amélioration des performances de la betterave par l'obtention de variétés supérieures, mais il va aussi fournir du conseil à tous les professionnels, collaborateurs de l'ITB mais aussi services agronomiques des sucreries. Les outils de diagnostic et d'évaluation tout comme la connaissance des gènes et des mécanismes sous-jacents sont autant de moyens de consolider les structures de développement existantes, mais aussi de leur apporter une formation continue et une possibilité d'évolution forte.
Enfin, le programme AKER prévoit une implication directe des industriels et des planteurs deux ans avant le terme du programme par leur participation au « Comité de Filière », en tant qu’acteurs déterminants dans le choix des objectifs à poursuivre.