AKER est un programme original à plus d’un titre.
Partenarial : AKER rassemble 11 partenaires, issus à la fois du public (4 unités INRA, GEVES) et du privé (le sélectionneur Florimond Desprez), de la recherche appliquée (Irstea) et du développement (ITB), du monde académique (Universités d’Angers et de Lille, AgroCampus Ouest) et professionnel (la filière betterave dans son ensemble est représentée).
Collaboratif : AKER réunit, depuis 2012, 80 chercheurs de toutes disciplines qui ont appris à travailler ensemble. La force du programme AKER réside dans son caractère collectif qui permet de faire collaborer les différents partenaires, de créer de nouveaux outils et de nouvelles méthodes, de publier dans les revues scientifiques, en un mot d’accélérer la recherche par la puissance collective.
Pluridisciplinaire : AKER se situe au carrefour de nombreuses disciplines étudiées par ses différents partenaires, et trouve sa richesse dans cette diversité. Citons la génétique, la physique, l’optique, les mathématiques, la physiologie, la biochimie, la bioinformatique, la robotique, l’agronomie, etc. AKER implique des partenaires qui ne sont pas forcément des spécialistes de la betterave, mais qui apportent leur expertise dans leur domaine de prédilection, favorisant « l’innovation ouverte ».
Transversal : AKER utilise d’ores et déjà des outils et des méthodes de sélection connus ou extrapolables à d’autres espèces. On pense au marquage et au séquençage mais aussi aux méthodes d’analyse des génomes, aux techniques d’imagerie pour le phénotypage, à la sélection génomique, etc.
On peut également espérer que la dynamique permettant d’obtenir du matériel génétique plus performant pourra être extrapolée à d’autres espèces végétales. En effet, la betterave est une espèce au génome assez petit. On peut aisément imaginer d'extrapoler son étude à des espèces au plus grand génome et beaucoup plus complexe comme le blé. La particularité de la betterave réside aussi dans le fait qu’il s’agit d’une plante industrielle à racine et bisannuelle. Toutes les connaissances accumulées sur sa phase végétative, et en particulier sur la racine, son architecture, sa physiologie, etc… seront extrapolables à d'autres espèces dont les racines sont pivotantes ou moins faciles à observer. Quant à sa phase reproductrice, ses porte graine, sa physiologie de la floraison, ses graines… sont également autant de modèles pour d'autres plantes dont on cherche à améliorer ces caractères.
On peut encore évoquer les originalités du programme AKER dans le domaine de la formation. Grâce à la présence de deux universités (Lille et Angers) et d’une école d’ingénieurs (AgroCampus Ouest) parmi ses partenaires, AKER fait le lien entre la recherche et la formation tout au long de la vie, par et pour la recherche, en contribuant à assurer le renouvellement des chercheurs dans les domaines d’activités qui sont les siens.
Enfin, AKER est original en termes de communication puisque le programme s’est doté dès le départ d’un plan de communication pluri-annuel, mettant en avant chaque année une thématique de communication dominante, en alimentant son site internet avec de nombreux articles et portraits de chercheurs qui sont les mieux placés pour parler du programme, des travaux en cours et des résultats attendus.